En ce début printanier, avec la sève qui circule en tout et avec la quintessence d'une semaine riche et intense que je viens de passer à offrir un processus de création artistique au Centre Social Confluence , je tiens à nommer que les pratiques artistiques, lorsqu'elles viennent du dedans (avec vivance et audace) ont en point commun ce truc incommensurable qui vient nous chercher de l'intérieur et qui, grâce à l'art, se transforme et se sublime.
C'est une approche initiatique de la danse contemporaine. Ca sort des formes chorégraphiques du mouvement. Ca vient du pouvoir du dedans, de la force de vie qui circule en chacun.e et qui fait lien avec les lois et systèmes naturelles.
Ça vient chercher en dedans ce qui nous tiens de plus cher de faire évoluer. Dans ce qu'il y a à faire mourir pour laisser place à ce qui demande à émerger. C'est une forme d'engagement politique de soi à soi pour changer nos habitudes et conditionnements et marcher autrement sur Terre.
Créer une oeuvre va demander à reconnaître, chérir et honorer son petit soi pour se rendre au service de quelque chose de plus grand (un lieu, un passage de vie,...) et cela va intrasèquement chercher le souvenir du vivant de nos corps et qui habite toutes choses pour le laisser se déployer au meilleur de ce qu'il devra. C'est engageant et soutenant, ce qui en fait un moment joyeux même si sur le moment, ce n'est pas toujours agréable ; et pourtant si nécessaire !
N'est ce pas l'écho du quotidien ? Comment l'art peut sublimer nos espaces intérieurs pour se mettre au service de plus grand ?
Si cela te parle, bienvenue en juillet à nous rejoindre dans cette recherche artistique avec "nos forêts intérieures" en forêt de Brocéliande !
